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Limitation de traffic avec pfsense

Avec le confinement, la bande passante devient un sujet sensible. Les services de vidéos à distances et le télétravail prenant de plus en plus de place, je cherchais un moyen pour limiter la bande passante disponible en download pour mon nas afin de ne pas perturber les autres services. J’ai trouvé un moyen avec pfsense.

Voici pour commenter un résumé un schéma du reseau. Tout le traffic passe par le pfsense, il est donc facile de l’utiliser pour réguler les choses.

Pour commencer, il faut aller dans le menu Traffic Shapper.

Et choisir le menu Limiters pour utiliser la fonction de limitation. Les autres menu permettent de gerer la Qos pour prioriser le traffic entre différents services.

Dans cet écran, il faut choisir new Limiter pour ajouter un Limiter. Dans mon cas, j’ai choisi de faire un limiter pour l’upload et le download, mais je pense que l’upload n’est pas forcément nécessaire.

Sur l’écran de création, les champs importants sont:

  • Enable: permet d’activer ou desactiver l’objet. A activer dans notre cas
  • Name: pour donner un nom
  • Bandwidth: La bande passante à allouer.
  • Mask: Sur quoi va s’appliquer ce limiter. Dans notre cas, on va se baser sur l’ip source et comme on ne veut qu’une ip, le mask sera de 32.

Une fois les options définies, on peut sauvegarder

Une fois que les 2 limiters sont crées, il ne reste plus qu’a les affecter. Pour cela, il faut aller dans la section Rules > Lan de notre pfsense. Sur cette écran, choisir le bouton ADD pour ajouter la règle en premier.

Sur cet écran, on va ajouter une regle pour affecter notre limitation à l’ip du nas. Pour cela, on va definir la source sur un « single host or alias » et préciser l’ip de la machine.

Puis, il faut afficher les options avancées.

Et dans les options, ajouter les limiters dans la partie « In / Out pipe »:

Il ne restera plus qu’a appliquer les changements et à constater le résultat.

J’ai bien un download qui ne depasse pas les 2Mo/s contre 4Mo/s auparavant.

Il est aussi possible de définir des limites en fonction d’une plage horaire. Il faut d’abord créer les plages horaires dans Firewall -> Schedules.

et ensuite configurer les bandes passantes pour ces plages:

Cela permet au nas d’avoir accès à la plaine bande passante la nuit.

Installation de pfsense

Pour isoler le réseau local, j’ai installé pfSense pour jouer le role de firewall (plus d’info ici).

Avant de commencer l’installation, il faut créer 2 interfaces réseau. Une sera considéré comme WAN (accès exterieur), l’autre LAN (accès local).

Sur proxmox, j’ai crée 2 bridges Linux.

vmbr1 sera le WAN et vmbr0 sera le lan.

Installation

Créer une VM dans proxmox et uploader l’iso de pfsense dans local.

Démarrer la VM, il reste à suivre les indications de la procédure d’installation.

En choisissant les options par défaut lors l’installation, j’arrive à ca:

On peut voir que les interfaces réseau ne sont pas  configurées (em0 et em1). Je vais les configurer avant de pouvoir lancer l’interface WEB.

Il faut définir les adresses IP manuellement avec l’option 2 et se laisser guider.

Si tout va bien, cela va donner quelques choses comme ca:

une fois que c’est fait, on peut accéder à l’interface d’administration de pfsense via l’url http://192.168.59.5 (adresse IP de l’interface LAN)

Il ne reste plus qu’a se connecter avec les comptes par défaut.

Nous arrivons alors sur une assistant de configuration.

Sur cet écran, on peut choisir le nom de son domaine (test.lan dans mon cas). On peut aussi définir le nom du serveur DNS primaire qui servira à résoudre les noms. J’ai mis le DNS de google à titre d’exemple mais on peut aussi mettre celui de son FAI.

Utilisation d’un serveur ntp. J’ai laissé les valeurs par défaut.

configuration de l’interface WAN. J’ai laissé sur DHCP, mais on pourrait très bien définir une IP statique.

Réglage de l’interface LAN. Ici pas de choix possible, c’est forcément, une IP statique.

Pour plus de sécurité, on peut changer le mot de passe de l’interface.

Et voila, pfSense est installé.

Il ne reste plus qu’a configurer quelques services pour ce soit pleinement fonctionnel.

Promox: déplacement d’un conteneur LXC

il n’y a pas de bouton pour déplacer un conteneur LXC. Heureusement, il est possible de la faire via une opération de backup / restore.

Commençons par faire un backup du conteneur:

Une fois le backup réalisé. On peut cliquer dessus et choisir le bouton restore:

Une fenêtre s’ouvre, et on peut choisir l’emplacement de destination du conteneur:

Et voila. En quelques clics, il est possible de changer de disque un conteneur.

Créer un template de container avec proxmox

Pour pouvoir utiliser plusieurs conteneurs avec proxmox basé sur le même modèle, il peut être intéressant de créer un template. Par exemple, pour avoir un agent zabbix installer par défaut et configurer pour envoyer les données sur le serveur zabbix central.

Dans la version actuelle, je n’ai pas trouvé d’option permettant de faire cela via l’interface. Mais en se basant sur différents forums, il est possible de réaliser cette opération facilement.

Voici les différentes étapes:

  1. télécharger un container de base (debian ou autre)
  2. créer un container qui va servir de template et le démarrer
  3. entrer dans le conteneur crée avec la commande
  4. faire les opérations nécessaires (création de user / installation d’applications)
  5. faire du ménage dans le conteneur si besoin (apt-get clean, resolv.conf)
  6. supprimer les interfaces réseaux avec la commande
  7. supprimer le hostname de la machine
  8. arrêter le conteneur
  9. faire un backup de la vm depuis l’interface (format gzip)
  10. déplacer le fichier depuis l’emplacement de backup vers ../templates/cache/name-version.tar.gz

Il est maintenant possible de se servir du template name-version pour créer des conteneurs.

Installation de promox

Actuellement la version courante est la 5.1.3.

Pour lancer l’installation, il faut mettre l’iso sur une clé USB et démarrer le serveur.

Il faut définir la partie réseau qui permettra d’accèder à l’interace WEB par la suite.

Une fois l’installation terminée, il ne reste qu’a rebooter le serveur.

Ce qui nous amène sur ce prompt:

Comme indiqué, nous pouvons passé par un navigateur pour continuer la configuration.

Nas maison avec proxmox

Ayant choisi de refaire mon nas, je me suis tourné vers proxmox pour repartir de zéro.

voici un mini cahier des charges de ce que je souhaite faire:

  • cloisonner les applications (fonctionnalités) que j’utilise sur le nas
  • gérer un réseau privé avec serveur DHCP + dns
  • partage de fichier sur le réseau local

Le premier point sera fait avec proxmox qui propose un système de virtualisation (VM + conteneur léger)

le second sera fait avec pfsense qui permettra de gérer la partie réseau

Dans les prochains articles, nous allons voir comment tout cela prends forme.

Surveillance de la temperature des disques avec Zabbix

Je cherchais un moyen de suivre la température de mes disques durs  et je suis tombé sur cet article.

http://virtuallyhyper.com/2013/10/monitor-smart-attributes-zabbix/

Dans l’ensemble, il est encore à jour. J’ai juste rencontré un souci avec le script perl qui doit renvoyer les informations sur les disques.

Le programme ne renvoyait pas une liste au format json.
J’ai dû modifier la ligne suivante:

par

Ce qui me permet de voir l’évolution de la température des disques dans Zabbix (Je le faisais déjà sous cacti et je trouvais que ça manquait sou Zabbix).

temp

L’article source permet aussi de surveiller le nombre de secteur ré alloué et lever une alerte préventive lorsque le disque commence à défaillir.

 

Mon disque est rempli de snapshots

En analysant l’espace disque d’un serveur, je me suis aperçu que sur notre nexus (repository manager) nous avions un historique assez impressionnant de snapshot. En effet, nous avions tous les builds depuis près de 4 ans à raison d’un build par jour. Cela occupait pas moins de 700Go.

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Redis Cluster en java

En commençant à regarder le mode cluster de redis à travers une image docker déjà construire https://github.com/Grokzen/docker-redis-cluster, je me suis aperçu que ce n’est pas si transparent. En effaçant, si on essaye d’ajouter une valeur mais que la clé ne correspond au bon noeud, redis ne renvoi pas OK mais plutôt l’indication de ou insérer la donnée:

Je me suis demandé comment gérer cela dans un programme Java. Est-ce le driver qui va faire le travail ou il faut le gérer à la main.

Si on utilise le driver standard de Jedis, voici ce qu’on obtiens:

Heureusement, Jedis propose une classe pour résoudre ce problème (Je n’ai rien trouvé coté JRedis).

 

Le driver est même capable de récupérer les autres noeuds. Dans l’exemple j’ai indiqué un seul noeud, mais avec le code suivant :

on voit bien que le driver a pu récupérer les autres noeuds:

les sources sont ici

Quelques liens utiles:
commandes redis cluster

– À la découverte de Redis Cluster 3.0

 

Mettre à jour docker sous ubuntu

Pour faire suite au précédent article, je voulais utiliser la fonctionnalité du link qui modifie le /etc/hosts du conteneur parent pour ajouter le nom et l’ip du conteneur fils. Mais cette fonctionnalité est arrivée avec docker 0.11.

Si vous êtes comme moi sous ubuntu 14.04, mon premier réflmexe a été comme indiqué dans la documentation, d’installer docker à partir d’un des dépôts d’ubuntu:

Or dans ce dépôt la version ne suit pas les différentes releases du projet.

Si vous voulez mettre à jour docker dans une version plus récente (1.0.0 aujourd’hui), voila ce qu’il faut faire:

Ce qui nous donne une version :

On peut donc maintenant vérifier que la fonctionnalité est bien présente:

J’ai lancé le serveur redis et l’ai linké à un conteneur de test. On voit bien que dans le /etc/hosts, l’ip du conteneur redis est ajouté. Dans le prochain article, nous allons donc pouvoir lié la datasource et les serveurs applicatifs sans avoir a connaitre à l’avance l’ip de la datasource.